vendredi 13 novembre 2015

Europe Winter 2015 : Rennes

Tout au long de la tournée 2015, les envoyés spéciaux du blog français vont vous faire vivre les concerts. Ambiance, set-list, anecdotes, les fans prennent la plume et disent tout...

The Stranglers à Rennes, le 6 novembre 2015
Texte: Reno - Photos: Vinz & Reno

Arrivé avec retard, 20h30 avaient déjà sonné depuis 15mn. Une importante file d'attente nous indique que nous ne sommes pas les seuls dans ce cas.

Après un bref détour pour récupérer les places, à notre tour, nous suivons le mouvement.

L' « Étage » (nom de la salle de concert) aurait tout aussi bien pu s'appeler « le couloir ». .
En fait, la salle n'est pas plus large que la scène (qui elle même ne l'est pas tant que ça), mais alors toute en longueeuuurrrrr.

S'il est connu que les concerts ne commencent que très rarement à l'heure, celui des Stranglers n'a pas dérogé à la règle. Soit, nous avions raté la première partie, mais fort heureusement pas l'arrivée du groupe sur scène.


Donc, une salle pleine (~900 personnes) : fans français et anglais (venus également en nombre) mais aussi parents faisant découvrir et/ou transmettant leur passion Rock'n'Stranglers à leurs enfants... Un public composite, à l'image du groupe.

Si la Setlist est éclectique, elle nous fait voyager dans le temps avec des transitions plus ou moins hasardeuses. Mais, du coup, il y en a pour tous.

Niveau sonorisation, c'est propre : des graves de la basse, au médium de la guitare, en passant par la dynamique de la batterie, pas de saturation, tout est audible (même les couacs).
À ce sujet, il est à noter l’excellent travail de l'ingénieur du son qui, à chaque titre, ajuste manuellement la balance. Un véritable travail d’orfèvre.


Le groupe :

- JJ à la basse puissante (ex. Curfew), nous montre aussi qu'il peut user de douceur et de feeling dans certains titres (ex. La Folie) .

- Baz assure, il fait le show. Tantôt à coups d'accords électriques et aussi, comme pour European Female, en acoustique. Sa voix est retentissante, c'est un plaisir de l'entendre dans des titres issus des premiers albums.

- Dave et ses incontournables pannes de claviers…(une marque de fabrique ?). Mais rien ne l'arrête. Quelques envolées mélodiques à la Doors, d'autres plus...personnelles. Et toujours avec le sourire malicieux de celui qui prend du plaisir (à nous en donner).

- Le batteur, Jim MacAulay (qui, barbe aidant, avait un air de Jet jeune), est une bonne surprise. Puissance et rythmes vont de concert. Ainsi, dans Duchess, morceau oh combien éreintant -surtout en presque fin de concert- la batterie donne le la, roulements compris.


À titre d'anecdote :

Comme le décrit Fred (lors du concert de Nogent-sur-Marne), nous avons aussi droit à une démonstration de fesse tatouée, de la part du roadie basse. Mais aussi, à une annonce nous informant que c'était le 400ème concert d'un fan.


En 2014, les Stranglers fêtaient leurs 40ans de carrière. Si le temps a passé, il n'en reste pas moins un savoir faire indéniable et aussi une discographie remarquable.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

J y étais aussi la petite culotte trempée par les vibrations de la basse de Jj mieux que un éléphant dans un téléphérique !

Anonyme a dit…

Merci pour cet excellent report, on s'y croirait
Fred

Anonyme a dit…

J'étais au concert de Toulouse, nous n'avons pas eu la folie pour le titre mais nous nous sommes régalés, ma compagne qui ne connaissait qu'Always the sun est hyper enthousiaste pour mieux découvrir (et pour moi, redécouvrir) the Stranglers